Amorcée en Chine en janvier dernier, la crise de Coronavirus sévit désormais aux quatre coins de la planète. Et désormais le célèbre covid-19 a des conséquences sur toute l’économie. Le secteur alimentaire est touché au même titre que les autres. Les problèmes qui se posent à l’industrie agroalimentaire sont multiples. Le confinement qui a été appliqué à notre pays conduit à de graves perturbations. Par exemple dans l’approvisionnement. Or il est nécessaire que ce secteur essentiel à notre pays continue à jouer son rôle. Car nos concitoyens ont toujours la nécessité de pouvoir se nourrir. Ce qui pourrait être rendu difficile par un arrêt de la production. Ou du moins un ralentissement de celle-ci. C’est pour cela que, le 19 mars dernier, la directrice de l’Association Nationale de l’Industrie Alimentaire (ANIA) a interpellé la DGCCRF par voie épistolaire.
Face au Coronavirus, les réponses de la DGCCRF
C’est le 23 mars que la DGCCRF a apporté une réponse aux questions des professionnels par courrier. Et les propos qui y sont tenus sont plutôt rassurant pour l’industrie alimentaire. Tout en restant exceptionnels et en lien avec la crise du Coronavirus. Car la priorité reste de pouvoir servir en produits les français sans leur faire courir de risque. Ainsi les professionnels sont autorisés à s’adapter et à modifier les recettes en cas de problème d’approvisionnement. En cas de transfert de produit entre plusieurs ateliers, il sera possible de ne pas indiquer le bon code emballeur sur les étiquettes. Enfin, concernant les nouvelles obligations vis-à-vis des ingrédients primaires, il sera tenu compte des difficultés de fabrication des étiquettes et des emballages. Pour rappel, cette réglementation européenne doit entrer en vigueur le 1° avril.
À quelles conditions ?
Bien sûr, et comme souvent dans pareil cas, pour pouvoir user de ces possibilités il existe des conditions. La première d’entre elles est de prendre contact avec les interlocuteurs départementaux de la DD(CS)PP. Et de leur exposer votre situation afin d’obtenir une approbation. Ce sont ses interlocuteurs qui jugeront du bien-fondé de la mise en application des mesures. Au cas par cas donc. Les étiquetages, dans le cas d’un changement de recette, ne devront pas engendrer un risque pour le consommateur. De la même façon, si un changement de recette doit provoquer un risque de qualité, il faudra l’indiquer au consommateur. Enfin dans le cas d’un transfert de produit entre plusieurs ateliers, il faudra en conserver la traçabilité. D’autres mesures pourraient intervenir en cas de retour de produits pour la destruction.
Pour plus d’informations vous pouvez lire le courrier de la DGCCRF ou prendre contact avec nos équipes.