Le saviez-vous ? Plus de la moitié des viandes que vos enfants dégustent dans les cantines scolaires sont importées. Mais c’est aujourd’hui bien connu, les Français aiment savoir ce qu’ils ont dans leur assiette. Et pourtant, mis à part pour les viandes bovines, impossible de connaître l’origine des viandes dans la restauration hors domicile. C’est-à-dire dans les cantines, les restaurants ou encore les restaurants d’entreprise. Ou du moins il était impossible d’avoir cette connaissance il y a encore peu de temps. Car, oui, la législation vient d’évoluer. Et depuis le 1er mars 2022 l’indication de cette origine est devenue obligatoire.
L’origine des viandes, une vraie demande
Nous l’avons déjà dit, les Français aiment savoir ce qu’ils ont dans leur assiette. Et cet amour est croissant dans le temps. D’ailleurs, d’après le ministre de l’agriculture, Julien Denormandie, l’indication de l’origine des viandes est une attente forte des consommateurs. Et ce même ministre vise un objectif clair : améliorer la qualité de l’alimentation des Français. En effet, au-delà de savoir ce qu’ils ont dans leur assiette, nos concitoyens sont de plus en plus friands de produits locaux ou nationaux. Surtout dans les cantines. Car, oui, la qualité des produits proposés à nos enfants est d’autant plus sensible. Et, au final, cette information a pour but d’agir sur l’approvisionnement en restauration hors domicile.
Une incitation forte
Cette indication de l’origine des viandes est donc une incitation. Une incitation qui vise les prestataires. Et notamment pour privilégier les circuits courts de plus en plus plébiscités. Mais également, et de façon logique, un coup de pouce aux producteurs nationaux avec une augmentation des demandes à leur destination. Pour les prestataires c’est également une opportunité. Car la transparence est également un des ingrédients nécessaires à la confiance.
Les nouvelles dispositions
Depuis le 1er mars 2022, l’indication de l’origine des viandes est donc obligatoire pour la restauration hors domicile. C’est un décret paru au journal officiel le 27 janvier 2022 qui met en place cette obligation. Et les viandes visées sont celles de porc, volaille, agneau et mouton. Si les viandes bovines ne sont pas concernées, c’est tout simplement parce que cette obligation les touche déjà. Et ce depuis 2002. Et aucun type de viande n’échappe à cette obligation. Fraîche, réfrigérée, congelée ou surgelées, toutes devront indiquer au consommateur le pays d’élevage et le pays d’abattage.
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