Que feriez-vous si vous aviez 13 millions d’euros ? Pour la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) la réponse est simple. Des contrôles. C’est du moins ce que cet organisme a dépensé en 2019 afin de mener sa campagne annuelle. Ou plutôt ses campagnes. Puisque leur type est au nombre de deux. Un a destination des établissements producteurs et distributeurs de denrées alimentaires. Et le second concernant les produits eux-mêmes. Mais la finalité de ces deux types de contrôles, complémentaires, est la même. C’est-à-dire la sécurité alimentaire de nos concitoyens. Dans une note de service datée du 16 novembre 2020 la DGAL fait un bilan de cette campagne (Note de service DGAL/SDPRAT/2020-703). Celui-ci ne peut que nous éclairer sur la réalité du terrain. Et être profitable aux professionnels du secteur alimentaire.
Quels contrôles sont ils menés par la DGAL ?
Ces divers contrôles ont pour objectif de surveiller la contamination des denrées alimentaires. Des contaminations tant par des agents pathogènes que par des contaminants chimiques ou encore physiques. Ceux-ci étant susceptibles d’avoir un effet néfaste sur la santé humaine. Que les conséquences soient à court ou à long terme. Suivant le principe « de la fourche à la fourchette« , toutes ces opérations couvrent l’ensemble de la chaîne de production. En partant de la production et en allant jusqu’à la commercialisation, sans oublier les étapes de transformation. Et ces contrôles ne concernent pas que la production française. Puisque les denrées alimentaires entrant sur le territoire national sont susceptibles d’être contrôlées à la frontière. Ces plans de surveillance et de contrôle (PSPC) jouent ainsi un rôle de premier ordre dans la lutte pour la sécurité alimentaire. Dont les résultats pourront être exploités par les autorités compétentes.
Quel est le bilan ?
Le bilan de ces contrôles a de quoi rassurer le public. En effet on peut constater, d’une part, que les résultats sont globalement positifs. Mais également que ceux-ci n’évoluent que faiblement dans le temps. Ce qui montre que la sécurité alimentaire est plutôt bien assurée. Et le reste au fil des années. Les taux de contamination sont et restent globalement faibles. Toutefois il existe des non-conformités dont le taux reste important. C’est-à-dire excédant les 2%. C’est notamment le cas pour les traces métalliques, que ce soit chez les chevaux, les gibiers ou encore les produits de la pêche. Des résultats sont également anormalement hauts chez certains mollusques. Des points où il est nécessaire d’être vigilants.
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