Réglementation allergène : que l’on soit certifié ou non, la maîtrise des allergènes est un point de préoccupation de plus en plus grand. Cela rend parfois difficile la gestion de production, surtout lorsqu’une entreprise a plusieurs allergènes sur son site.
Petit rappel réglementaire
La réglementation rend obligatoire l’étiquetage des allergènes présents dans les produits (Règlement UE 1169/2011 ou « Règlement INCO »). Ces derniers doivent être facilement visibles dans la liste des ingrédients (mise en évidence en gras, en majuscule, souligné…..).
En ce qui concerne l’étiquetage des traces, celui-ci n’est pas obligatoire mais il doit être basé sur une analyse des dangers. L’étiquetage « parapluie » est à proscrire.
Etiquetage des traces, comment gérer cet étiquetage ?
Les traces doivent être étiquetées lorsque le fabricant ne peut pas garantir une élimination totale de l’allergène.
Pour cela, des analyses sur produits finis doivent être réalisées afin de voir si un allergène non présent dans la recette se retrouve toutefois dans le produit fini.
Afin d’interpréter ces résultats et de conclure sur un étiquetage des traces ou au contraire une absence d’étiquetage, il faut se baser sur des informations scientifiques. Une des plus connues depuis ces dernières années reste la table « VITAL », mais nous avons également d’autres données (comme par exemple la note 24-2017 de l’AFSCA). La véritable difficulté reste le choix de sa base de données. En effet il y a des différences de seuils entre chaque tables…difficile de s’y retrouver !!!
Principe : les réactions allergiques sont observées auprès des patients. Une valeur moyenne est établie pour mettre en place des seuils à partir desquels une personne allergique à un aliment déclenche une réaction allergique. Ces seuils sont différents pour chaque allergènes et ces bases de données sont actualisées fréquemment pour être conforme à la réalisé.
Réglementation allergène , ces tables doivent servir aux fabricants comme base pour interprétation de leurs résultats d’analyse.
